LOMBALGIES & CERVICALGIES
EN QUELQUES MOTS …
Qui n’a jamais eu mal au dos ou ne s’est jamais fait ce qu’on appelle communément un « tour de reins » ou un lumbago ?
8 suisses sur 10 seront affectés d’une lombalgie au cours de leur vie.
Dans 90 % des cas, aucune cause n’est vraiment identifiable au niveau clinique ou sur les imageries. On parle de lombalgie commune. Il s’agit de micro traumatismes musculo ligamentaires.
Le reste des lombalgies concerne les arthroses, les sciatiques et cruralgies notamment.
Les lombalgies sont la cause numéro un d’invalidité et sont responsables de nombreux arrêts de travail.
La plupart du temps, les symptômes régressent rapidement. On parle de lombalgie aiguë.
Si cela ne passe pas au bout de 3 mois, on parle de lombalgie chronique.
QUELLES EN SONT LES CAUSES ?
Les causes sont multiples.
Dans le cas des lombalgies aiguës, il peut s’agir d’un traumatisme professionnel ou sportif ou tout simplement d’un faux mouvement lors du port de charge lourde par exemple.
Il peut s’agir également d’une hernie discale, soit sciatique, soit crurale, du fait d’un écrasement des disques intervertébraux avec expulsion du nucleus pulposus sous forme de sailli qui va irriter les nerfs adjacents et provoquer ainsi, des irradiations dans les membres inférieurs. On parlera de lombosciatique ou de lombocruralgie.
Dans le cas des lombalgies chroniques, il peut s’agir d’une arthrose du rachis qui se manifeste avec les années. Il peut s’agir d’une ostéoporose qui peut s’aggraver d’une fracture tassement lombaire. Il peut également s’agir d’un spondylolisthésis qui est en fait un glissement antéro postérieur d’une vertèbre par rapport à une autre.
Les canaux lombaires étroits ou rétrécissements canalaires peuvent faire mal au dos et surtout donner des irradiations très invalidantes au niveau des jambes.
Mais comme expliqué plus haut, la très grande majorité des douleurs de dos sont dues à des inflammations ligamentaires et des microtraumatismes musculo-aponévrotiques paravertébraux. Il en résulte des douleurs plus ou moins chroniques du dos, difficilement individualisables et traitables.
On retrouve les mêmes causes et conséquences pour les cervicalgies, provoquant ainsi des raideurs de cou, des névralgies cervicobrachiales, des vertiges, des douleurs d’épaule voire des maux de tête et des acouphènes.
COMMENT PREVENIR LES LOMBALGIES ET LES CERVICALGIES ?
Vous pouvez agir afin de prévenir la survenue des douleurs lombaires et cervicales
Le maintien d’une bonne posture est primordiale.
Au niveau professionnel, il faudra adapter la hauteur du mobilier afin d’avoir une position ergonomique. On conseillera également des manoeuvres de protection du dos pour toutes les professions sollicitant beaucoup le dos que ce soit les ouvriers manutentionnaires ou les personnes travaillant dans l’aide à la personne, par exemple. Veillez à toujours garder un dos droit lors du port de charges lourdes.
Le maintien d’une bonne activité physique et la pratique des étirements en fin d’effort est à privilégier.
Le surpoids favorise les douleurs de dos. Veillez à garder un bon poids de forme.
Hydratez vous ! Les disques intervertébraux s’assèchent avec le temps. De même, les ligaments intervertébraux ont besoin d’être bien hydratés pour rester souples.
La qualité de la literie est primordiale. Le mieux est d’avoir un matelas ferme ou mi ferme afin de maintenir votre dos et d’ajouter un surmatelas moelleux à mémoire de forme par dessus afin d’assurer un accueil doux et enveloppant.
La cigarette et l’alcool favorisent une dégradation prématurée de votre organisme. Evitez les !
Le stress est source de grandes souffrances physiques. « J’en ai plein le dos » disons nous ! Il est très clair que vous devez éviter au maximum les périodes de stress.
LES TRAITEMENTS CONVENTIONNELS
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, le maintien d’une activité physique modérée (marche, pilate, yoga …) aide à traiter les problèmes de lombalgie et de cervicalgie.
Le mieux que vous puissiez faire pour vous soigner est de continuer à bouger.
On prescrira volontiers de la physiothérapie afin de mobiliser les articulations et détendre les muscles paravertébraux.
La luminothérapie ou photothérapie dynamique (LLLT) aide à calmer l’inflammation en profondeur par irradiation d’ondes lumineuses de couleur rouge et orange.
L’électrophysiothérapie peut également aider, par administration de courant électrique via des électrodes collées sur la peau.
On peut proposer des contentions mécaniques avec des lombostats semi rigides mais il n’est pas conseillé de les porter plus de quelques heures par jour.
Il y a évidemment les traitements allopathiques tels que les antalgiques de palier I (Paracétamol) , palier II (Codéine, Tramadol …) ou palier III (Morphine …). Egalement les anti inflammatoires à avaler ou en infiltrations de corticoïdes intervertébrales. L’inflammation étant douloureuse, les anti inflammatoires calment les douleurs. Ceci étant, tout processus régénératif dans le corps commence par une inflammation. Si bien qu’en prenant trop d’anti inflammatoires on empêche le corps de se régénérer. Il faudra donc en prendre le moins possible et le moins longtemps possible.
En dernier recours, il y a la chirurgie et notamment les arthrodèses intersomatiques.
COMMENT LA PLASMATHERAPIE PEUT ELLE VOUS AIDER ?
La plasmathérapie ou PRP, consiste à prélever le sang du patient afin d’en extraire le plasma et les plaquettes qui sont riches en facteurs de croissance, dans le but de régénérer l’organisme en souffrance.
Des molécules pro inflammatoires seront sécrétées dans un premier temps pour relancer un processus régénératif dans le corps. Ensuite la cascade inflammatoire va diminuer pour faire secréter des molécules anti inflammatoires et calmer l’emballement de l’organisme. Cela va ainsi soulager l’organisme en souffrance.
Dans le cadre des lombalgies et des cervicalgies, nous injectons de manière étagée dans chaque espace intervertébral, une quantité de PRP qui va ainsi baigner toute la colonne vertébrale au niveau des ligaments interépineux et transverses. Tout se fait en sécurité. Seul un petit inconfort transitoire à type de rigidité de la colonne peut apparaitre lors du geste technique. Les injections seront généralement reproduites 1 à 3 fois espacées de quelques semaines.
Les facteurs de croissances mobilisent également les cellules souches à proximité. Ce qui va donc naturellement stimuler les cellules souches en périphérie de la moelle épinière.
Le Docteur Loison | Spécialiste en Médecine esthétique & régénérative à Bienne – Neuchâtel – Berne | vous recevra en consultation et une fois l’examen clinique réalisé, vous recommandera le protocole le plus adapté pour vous afin de traiter votre lombalgie ou cervicalgie chronique.
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