LES PLAIES CHRONIQUES
EN QUELQUES MOTS …
Le taux d’incidence des plaies chroniques n’a de cesse d’augmenter notamment du fait du vieillissement de la population. On parle de plaie chronique quand une plaie n’arrive pas à cicatriser au-delà de 4 à 6 semaines après son apparition.
Il y a principalement 3 types de plaies chroniques : les escarres de compression, les plaies diabétiques, les ulcères veineux ou artériels.
La prise en charge des patients souffrant d’une plaie chronique constitue un véritable défi de santé publique qui mobilise tous les personnels médicaux et para médicaux ainsi que les structures hospitalières. Le coût économique, financier et humain est colossal.
En Suisse on estime que 13,5% des patients hospitalisés sont porteurs d’escarres. Par ailleurs 500 000 patients sont diabétiques et 4% de ces patients auront une plaie chronique au cours de leur vie. Enfin, on estime qu’environ 100 000 patients vivant en Suisse souffrent actuellement d’un ulcère des jambes.
Il s’agit d’un problème majeur !
PHYSIOPATHOLOGIE DES PLAIES CHRONIQUES
Les escarres sont dues à des points de pression cutanée, au niveau des zones d’appui prolongé chez des patients peu mobiles. Ceci abouti à des hypoperfusions sanguines responsables de nécrose cutané.
Les plaies diabétiques sont causées par deux phénomènes.
Tout d’abord un problème vasculaire, qu’on appelle microangiopathie diabétique. Pour simplifier, c’est le taux élevé de sucre dans le sang qui va épaissir ce dernier et va ainsi boucher les capillaires de la peau. Il en résulte un défaut d’apport en oxygène et une incapacité à oxygéner les plaies. La cicatrisation est très difficile.
Deuxièmement, il existe un phénomène inflammatoire chronique responsable d’une modification des facteurs de croissance qui sont secrétés. La libération normale des cytokines aidant à la cicatrisation des plaies étant entravée, il ne peut y avoir une cicatrisation correcte des tissus.
Les ulcères veineux et artériels sont de nature vasculaire.
Ils peuvent être causés par une insuffisance veineuse ou une artérite des membres inférieurs.
QUELS SONT LES TRAITEMENTS ACTUELS ?
Le but du traitement est d’obtenir une cicatrisation de la plaie en favorisant des conditions propices à cette cicatrisation. En maintenant un milieu humide au niveau de la plaie, tout en la protégeant des infections.
A l’heure actuelle, on utilise le plus souvent des pansements à base de mousses qu’on appelle hydrocolloïdes ou hydrocellulaires. Les cellules de la peau ont besoin d’un milieu aqueux, c’est à dire riche en eau, pour se développer. Ces pansements favorisent l’absorption des résidus nécrotiques de la plaie tout en gardant un milieu humide. Ils sont efficaces mais les traitements sont longs et donc coûteux.
Il existe également des pansements à pression négative qui favorisent l’apport de sang au niveau de la plaie. Ils tentent indirectement d’apporter plus de facteurs de croissance au niveau des plaies. On peut tenter également des greffes de peau, dites en pastilles. C’est à dire qu’on insère au niveau de la plaie des petits bouts de peau sous forme de mosaïque pour favoriser la cicatrisation. Dans les cas extrêmes, l’amputation est la seule alternative.
Il faut dans le même temps traiter la cause. Pour les escarres, on favorise la mobilisation des patients grabataires afin de réduire les temps d’appui sur les points de contact de la peau. Pour les patients souffrant d’insuffisance veineuse, on leur conseille de mettre des bas de contention. Les artéritiques doivent prendre des antiagregants plaquettaires type ASPIRINE, et on propose souvent de faire des angioplasties veineuses avec pose de stents voire des pontages artériels. Les diabétiques doivent absolument contrôler leur glycémie.
POURQUOI LA PLASMATHERAPIE PEUT AIDER A CICATRISER LES PLAIES CHRONIQUES ?
La plasmathérapie ou PRP, consiste à prélever le sang du patient afin d’en extraire le plasma et les plaquettes qui sont riches en facteurs de croissance, dans le but de régénérer l’organisme en souffrance. Les plaquettes sanguines ont la capacité de secréter des facteurs de croissance tels que VEGF (facteur de croissance vasculaire), NGF (facteur de croissance des nerfs), ou d’autres facteurs permettant la prolifération et la migration cellulaire. Il y a également des facteurs de croissance contrôlant l’inflammation. Enfin d’autres qui stimulent le système immunitaire.
En injectant du plasma à l’intérieur de la plaie, nous apportons tous les éléments nécessaires à la cicatrisation qui se fera donc beaucoup plus rapidement. On ajoute également du PRF ( plasma sous forme de gel) afin de recouvrir la plaie ce qui crée une sorte de pansement biologique protecteur.
Les injections seront généralement reproduites plusieurs fois.
Les facteurs de croissances mobilisent également les cellules souches à proximité. Ce qui va donc naturellement stimuler les cellules souches en périphérie de la plaie.
Le Docteur Loison | Spécialiste en Médecine esthétique & régénérative à Bienne – Neuchâtel – Berne | vous recevra en consultation et une fois l’examen clinique réalisé, vous recommandera le protocole le plus adapté pour vous afin de traiter votre plaie chronique.
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